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Plaine Centrale Haut Val-de-Marne Plateau Briard

Habiter et Investir dans Plaine Centrale Haut Val-de-Marne Plateau Briard

Territoire hétérogène qui comprend, en même temps, Créteil, le second port d’Ile-de-France à Bonneuil, et des communes presque rurales, le T11 doit répondre à plusieurs attentes : une meilleure répartition des transports, services et activités économiques, et créer des conditions pour une entente politique après une présidence avec beaucoup de querelles.

Le T11 ne veut pas se précipiter. Le territoire avant de se donner un nom souhaite connaître l’avis des habitants à ce sujet. C’est une manière de justifier la nouvelle intercommunalité, qui s’est créé d’un découpage qui ne laisse pas tout le monde indifférent. Le T11 est le territoire le plus vaste de la métropole mais aussi le moins peuplé. Les villes de l’ancienne Plaine Centrale, Créteil, Alfortville et Limeil-Brévannes sont, à elles trois, la moitié de ses 306 000 habitants.

A l’inverse, six villes hébergent elles moins de 10 000 habitants. Entre les deux se trouvent 7 communes de taille moyenne (environ 20 000 habitants) telles que Sucy-en-Brie ou Boissy-Saint-Léger. Jean-Jacques Jegou, élu (Modem) du Plessis-Trévise et premier vice-président du territoire, nous dit que le territoire compte une « grande diversité de paysages ».

Droite et gauche au même niveau

A contrario, toutes les communes sauf Bonneuil-sur-Marne, étaient déjà membres de Plaine Centrale. Les maires sont donc déjà habitués à travailler ensemble. Pourtant, les intercommunalités avaient fait le choix de s’organiser différemment et le nouveau territoire est désormais titulaire d’une multitude de capacités, qui varient selon l’emplacement. Laurent Cathala, le président du T11, nous explique que : « Nous allons, d’ici à la fin de l’année, étudier chacune d’entre elles pour statuer sur celles que nous souhaitons attribuer au territoire ». Cela en veillant à combiner tous les élus du territoire. Politiquement : « le T11 se trouve dans un rapport de force presque égalitaire entre la gauche et la droite », nous dit le maire de Créteil, vainqueur des élections avec 36 voix contre 34, face à Jean-Jacques Jegou, qui a perdu à cause de quelques votes blancs. En plus d’une attribution égale des vice-présidents, le conseil mettra en place un conseil des maires, Laurent Cathala nous dit même : « qui sera un lieu de prise en compte des préoccupations de chacun ». Le conseil devrait avoir à sa tête Didier Gousset, maire (Modem) du Plessis-Trévise.

Une autre prudence : Les représentants des communes les plus petites pourront désormais choisir un de leurs adjoints afin de faire partie des sept commissions thématiques, et pour avoir accès à toutes les discussions. Laurent Cathala ajoute : « Enfin, sera mis en place, d’ici à l’été, un observatoire de la vie sociale et environnementale pour permettre aux forces vives de se rencontrer et de s’exprimer ».

Ce qui reste à faire c’est de délimiter les enjeux et les priorités de ce nouvel espace. Que faire de plus dans une zone très dense et bien desservie par les transports et les gares du Grand Paris Express au nord, très résidentielle au sud et à l’est ? « Une partie du territoire souffre d’un déficit d’emplois important, la création du T11 est donc l’occasion de développer des synergies. En revanche, s’il se contente de gérer les affaires courantes, le territoire n’aura pas d’intérêt », précise Jean-Jacques Jegou.

Tourisme et secteur industriel

Première ligne de réflexion : mieux irriguer les activités dans les espaces où le foncier est très haut. Luc Carvounas, sénateur-maire d’Alfortville et vice-président de la MGP, se questionne : « À Alfortville, j’ai, par exemple, une zone d’activités, les Jardins d’Alfortville à 2,8 km de Paris. Pourquoi ne pas, plutôt, miser là sur le logement, et réfléchir à un transfert des activités un peu plus loin ? ». Jean-Jacques Jegou ajoute même ceci : « Nous pouvons tout à fait participer au maintien d’une certaine activité industrielle en petite couronne ».

Deuxième ligne de réflexion : endosser un placement de type « touristique » sur le territoire, qui comptabilise des espaces forestiers, sans oublier le domaine Grosbois, spécifique aux courses hippiques et la formation de jockeys. Luc Carvounas estime lui que : « Le tourisme est indéniablement un marqueur du territoire ».

Que ça soit à droite ou à gauche, le volontarisme ne manque pas. Luc Carvounas justifie cela en disant : « quand la métropole, avec des moyens limités, risque de se trouver coincée entre Paris et la Région, les territoires vont être le vrai étage de la « fusée » métropolitaine ! »

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